Bonjour,
Bravo à Vélorution pour ses actions. Autant que faire se peut, je suis cycliste pour mes déplacements dans Paris. J'ai la chance de ne pas habiter trop loin de mon bureau ce qui me permet d'y aller tous les jours en vélo. Mais il m'arrive aussi de prendre le métro. Pour aller jusqu'au métro, il faut marcher sur les trottoirs. Et là, c'est le désastre. Les trottoirs sont de plus en plus encombrés.
D'abord, le plus gênant, c'est le mobilier urbain. Il est inutile, laid, et prend un maximum de place. Résultat, dans un certain nombre de parcours, il n'est tout simplement pas possible de marcher. Il y a même des cas où pour mettre une piste cyclable, on a purement et simplement supprimé l'espace nécessaire aux piétons (cas de certains quais en bordure de Seine).
Il faut faire cesser cette guerre de l'espace entre piétons et cyclistes.
Pour cela, il faut commencer par retirer le mobilier urbain inutile et encombrant. Il faut en particulier interdire les panneaux publicitaires installés au milieu des trottoirs. Pour être bien visibles, ils sont fixés perpendiculairement à la rue. Du coup, ils prennent une place folle et constituent une vraie nuisance.
Il faut revoir les abribus. Pourquoi sont-ils au format des affiches de pub ? Ils sont parfois installés sur des trottoirs très larges et sont très utiles. Mais ils sont parfois installés sur de tout petits trottoirs. Et les piétons ? Bah... Les piétons hein... ils n'ont qu'à faire le tour. Et donc les piétons se retrouvent sur la chaussée. Au bord du trottoir, là où roulent les cyclistes.
La mairie doit comprendre que le mobilier urbain est une plaie qui ronge notre espace. La mairie doit comprendre que les piétons et les cyclistes veulent pouvoir rouler et marcher sans obstacle.
La mairie doit comprendre que les « urbanistes » ont pour premier objectif de justifier leur salaire. Ils ne peuvent le faire qu'en suggérant de nouvelles constructions. Or les piétons et les cyclistes veulent un espace libre. Autrement dit un espace sans construction. Libre.
